Fin de série

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Je tenais à remplir complètement mon carnet avec des dessins “noir et blanc”. Voilà la chose est faite et je vais maintenant, m’investir un peu plus sur la couleur. À ce jour “mercredi 25 mars”, le confinement continue et pour l’instant je ne ressens pas vraiment d’ennui. Je pense à tout ceux qui n’ont pas de passion ou de patience et qui doivent rester entre leurs murs, ça doit être terrible pour eux. Bon courage à tous.

Confinement

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Mon poste de travail depuis une semaine.

Nous voilà donc tous logés à la même enseigne. Enfin quand je dis à la même enseigne c’est quand même chacun chez soi et il vaut mieux ne pas trop circuler chez l’un et chez l’autre. Il faut parfois s’approprier les mots, les tourner et les retourner dans sa tête. Il faut s’habituer à les prononcer, à bien en comprendre le sens. Quand j’ai entendu ce mot de “confinement” proliférer, au même titre que le virus, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir des idées amusantes. Il y a tout de même celle de “se préserver”, comme se conserve une cuisse de canard dans sa graisse. Et puis confinement ça rime tellement  bien avec “condiment”. Je vois bien l’image de tous ces petits cornichons très verts, biens serrés les uns contre les autres, confinés dans leur pot. Oui, je me sens un peu cornichon. Cornichon d’être ainsi contraint, piégé chez moi et forcément confiné comme tout un chacun. Le monde tout entier se tient désormais dans un gros bocal. 

Je pense aussi à mes amis de province, petits rats des champs, qui ont vu arriver dans leurs cités et leurs campagnes, les rats des villes (désertant leur habitat exigu), leur rendre visite et peut-être même les empoisonner un peu plus. 

Comme il ne faut pas se laisser abattre face à un ennemi aussi vicieux, je me suis obligé à un planning (malgré tout assez souple) qui me permet au mieux d’occuper la journée. Voilà déjà une semaine que je me suis mis en retrait, bien avant la mesure de confinement, pour dessiner et peindre. Je me suis toujours interrogé sur la nécessité de conserver des disques durs saturés de photos. Aujourd’hui, je prends conscience de l’importance de cette bibliothèque dans laquelle je peux choisir mes sujets de dessin. Hormis la douzaine de dessins déjà réalisés en cinq jours, j’ai voulu pour une fois ralentir le rythme, l’adapter au tempo lent de ce confinement. J’ai choisi un mode précis de création, celui de la plume façon gravure. C’est une manière de laisser le temps s’écouler insensiblement tout en étant très absorbé. L’application de milliers de traits, la cadence de toutes ces petites traces noires m’ont parues en harmonie avec l’atmosphère sombre et épaisse que nous vivons. Il n’y aura donc aujourd’hui qu’un seul dessin.

Mont Ventoux côté nord. Restes de neige au mont Serein (janvier 2011). Plume et encre.
Détail du dessin à la plume.

Vent debout

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Vent debout au mont Ventoux

Pour un petit séjour dans le Vaucluse, j’ai décidé d’emporter un matériel minimaliste. Pas de couleur, juste un carnet grand format double A3, de l’encre noire et mes outils pour dessiner. Les sujets ont été très limités et se sont concentrés principalement sur les arbres qui, à cette saison sans feuillage, ont l’avantage de présenter toute leur architecture. Chaque jour a été dédié au dessin. Compte tenu de la météo favorable ou des abris que j’ai pu trouver par mauvais temps,  j’ai pu enchaîner jusqu’à 4 vues dans la même journée.
Un séjour placé sous le signe du marathon.

Contreforts sud du mont Ventoux et son émetteur au sommet. Minuscule à ses pieds, le quartier Jean Blanc.
Les Colombets au pied du mont Ventoux. Dans l’ensemble des bâtisses, se tient la “petite maison” de mes amis Bernadette et Georges.
Les Jacomets, quelques maisons perchées au milieu de vignes, tout proche des Colombets.
Vieux cerisier non taillé. On le devine à toutes ses fines branches entremêlées qui forme une sorte de cheveleure.

Monotypes Morbihan

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J’ai déjà fait un petit article détaillé sur la technique du monotype (tout du moins la façon dont je pratiquais).  

Suivre ce lien : Monotypes essais

Ma méthode, est toujours la même et elle reste très artisanale à mettre en œuvre, mais c’est là l’avantage de cette technique. La difficulté que j’avais rencontrée la fois précédente venait principalement du manque d’une presse. Presse que je ne possède pas plus aujourd’hui. J’ai pourtant réussi à reproduire plus de subtilités dans mes transferts. Finalement j’ai tout simplement piétiné ma plaque de verre et le papier en les posant au sol…et on ne rigole pas. Ça fonctionne très bien. Faut-il encore faire un certain poids ou plutôt un poids certain !

Cette série de monotypes représente ici la côte sauvage de Quiberon dans le Morbihan avec différentes atmosphères.

Le monotype 09 est le résultat d’une première pression. Le monotype 10 est l’objet d’une seconde pression sans ajout d’encre. Ce qui signifie que l’on peut obtenir d’un seul encrage, deux version avec de valeurs très différentes.

02 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
03 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
04 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
05 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
06 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
07 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
08 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
09 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)
10 Côte Sauvage de Quiberon (Morbihan)

Étapes

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J’ai entrepris une peinture de la côte sauvage de Quiberon sur une grande toile (92×65 cm). Je dois dire que j’avais un peu sous estimé le travail à effectuer compte tenu du format. Et d’ailleurs, même aujourd’hui, je ne sais pas si cette peinture est réellement terminée. Je réalise parfois quelques photos des étapes en cours. Ces images me permettent de voir ce que j’améliore et aussi ce que je perds à chaque modification ou avancée du travail. Car il est loin de croire que l’on ne fait qu’améliorer les choses. Bien souvent on dégrade certaines parties et contrairement à l’ordinateur où l’on peut faire un retour arrière…là, c’est trop tard.

Vue 1

Vue 2

Vue 3


Je passe vite fait sur les 3 premiers clichés qui ne sont que la mise en place des éléments par rapport au format. Les principales couleurs sont indiquées assez grossièrement. Si le bleu n’avait pas été aussi “brillant”, le cliché 3 aurait pu constituer une bonne pochade et se suffire à elle-même.

Vue 4

Sur la vue 4, je suis à l’achèvement de la peinture. L’ensemble est pour moi beaucoup trop “coloré”. Je trouve le ciel en mauvaise adéquation avec la couleur de la mer. Les rochers à droite sont trop “orangés”, ceux de gauche sont trop clairs, pas suffisamment dans l’ombre. Tous les verts sont trop acides et “crient” beaucoup trop. Le regard est surtout attiré par la zone claire de la mer.

Vue 5

La vue 5 présente une couleur générale plus harmonieuse, plus douce. Le ciel est plus cohérent avec la mer et la lumière générale. La falaise à gauche est un peu trop assombrie sur ses flancs. Par contre, à droite j’ai perdu toute la lumière sur les rochers et j’ai également perdu le dessin des blocs et les contrastes. Les verts sont moins agressifs et le chemin clair en bas à droite rentre plus dans le champ de vision.


La vue 6 est donc la version “définitive” actuelle. Le ciel est traité assez gris avec une mer dans le même rapport de couleur. La mer est bien trop lisse à mon goût. Elle manque d’animation. J’ai reconstruit et éclairci les rochers à droite. Enlevé du noir et re-dessiné un peu les rochers à gauche. La partie bord de falaise avec la butte a été retravaillée et ravivée en couleur afin de se décoller des rochers dont elle se confondait à certains endroits.

Je ne suis pas satisfait du résultat, mais j’en reste là…pour l’instant !

Mise à nus 01/2020

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Cela faisait un bon moment que je n’avais pas fait une petite mise à jour de “nus”. Voici donc un peu d’actualité sous forme de croquis à l’encre, réalisés avec mes traditionnels cure-dents taillés au cutter. Les séances de “modèle vivant” sont toujours menées de la même façon, c’est à dire avec un timing de poses courtes allant de quelques secondes à 10 minutes, voire 15 minutes maxi parfois. Je considère qu’un modèle, ne peut pas exister sans son environnement immédiat. Le fond (sa couleur claire ou foncée), les objets, les ombres etc…sont autant d’éléments qui permettent de construire le nu et de le faire exister dans l’espace. Cela étant dit, le challenge est bien de parvenir à faire figurer cet environnement (aussi minime soit-il) dans le temps imparti à la pose. Et plus la pose est courte, plus la concentration se fait sur le modèle au delà de ce qui l’entoure. Ainsi, les premiers croquis de “chauffe” de 2 ou 3 minutes sont concentrés uniquement sur le corps et ne comportent aucun autre élément.

Les dessins sur  fond blanc sont l’expression des poses les plus courtes et ils m’ont toujours donné le sentiment d’un manque, d’un résultat trop scolaire. J’essaye depuis quelques temps (selon le chrono) d’intégrer un peu de décor avec le nu. Il me semble que ça produit un croquis plus fini, plutôt ressenti comme un dessin en tant que tel. Beaucoup d’artistes dans l’atelier cherchent à représenter le modèle dans son entier. Le respect des proportions est aussi une préoccupation constante, au détriment de la vie, du dynamisme graphique ou de la qualité du trait. Je pense qu’il vaut mieux avoir un dessin vivant même faux au niveau des proportions humaines qu’un dessin juste mais totalement figé. Dans bien des cas, et en fonction du temps imparti à la pose, il est préférable de ne représenter qu’une partie du modèle.

Certains modèles adoptent des poses très complexes qui ne peuvent pas être rendues en quelques minutes. Le réflexe doit être de sélectionner un détail plus attractif (un raccourci, le mouvement d’une épaule ou d’une main) et de ne traiter que cette partie et de se consacrer à l’ensemble sur une pose plus longue..

Carbon Ink

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Un moment lors des grandes marées

Si le mois de septembre passé dans le Morbihan n’aura pas été très prolifique sur le plan de la peinture, c’est aussi parce que je me suis investi davantage dans le dessin. Le dessin est une activité qui ne réclame pas un matériel très conséquent. On peut se satisfaire d’un minimum de choses. Ce qui a l’avantage de reléguer boite-chevalet, tubes, pinceaux et autre médiums et essence à la maison. Il est vrai que parfois, j’en ai un peu marre, chargé comme une mule, de marcher à la découverte d’un coin pour peindre.
J’ai acheté un grand carnet de dessin qui me fournit une fois ouvert, un format de papier bien blanc de 42×60 cm. Il y a de quoi s’exprimer ! Le dessin avec de l’encre, s’est imposé comme une évidence puisque je voulais “voyager” léger. J’ai déjà manié le porte plumes et le stylo plume pour les croquis sur le vif. Pour croquer la mer il me fallait un outil plus rapide. Passer immédiatement d’un trait léger et vif à un trait épais et lourd, sans oublier que la matière solide comme les rochers nécessitent souvent des aplats bien contrastés. J’avais donc besoin d’un outil flexible, se laissant manipuler sans rechigner.

Des cure dents plastiques en guise de plumes

Finalement, c’est en taillant selon mes besoins des cure-dents plastique en forme plume d’oie, que j’ai trouvé l’outil idéal. Engagé dans une tige de bambou, c’est devenu mon “porte plume” préféré. Matériel très primaire, fonctionnel, léger et d’un coût ridicule, complété d’une bouteille d’encre et le tour est joué. Personnellement je n’utilise pas à l’extérieur l’encre de chine qui a tendance à sécher trop vite et qui empâte plumes et pinceaux. À cette encre épaisse et grasse, je préfère l’encre noire Colorex de chez Pébéo ou des encres indélébiles comme celles de chez Noodler’s Ink, de De Atramendis, ou Platinium Carbon Ink…qui sont très très noires et parfaitement liquides. Tous mes dessins sont réalisés avec l’encre de chez Pébéo.

De mer et de vert

Petite moisson de peintures pour cette période de septembre dans le Morbihan. Moins de campagne cette fois-ci et un intérêt renouvelé pour le bord de mer. Principalement la côte sauvage de Quiberon qui reste un point attractif pour son aspect constamment tumultueux. Les conditions d’installation ont été parfois difficiles en raison de places accidentées peu pratiques à l’installation d’un chevalet. Tenir soi-même sur une plateforme réduite ne proposant aucun recul m’a souvent demandé de l’attention. Malgré le beau temps et une mer entre le turquoise et le bleu/violet, les rafales de vent m’ont parfois empêché de poser avec précision, mon pinceau sur la toile à l’endroit voulu. Même en prévoyant les séances de peinture selon le guide des marées, il m’a été difficile de retrouver deux fois de suite soit la même lumière, soit la même hauteur d’eau.

J’ai dû m’adapter aux conditions comme toujours avec la nature. Il m’est arrivé sur une deuxième séance, de repeindre en partie ou en totalité le même sujet tant la lumière, les couleurs avaient changé. Mes peintures de mer sont des représentations cumulées des effets de la mer. Impossible de saisir dans l’instant un effet de houle, d’écume jaillissante, du fracas d’une vague sur une roche dressée comme un menhir. L’observation minutieuse du rythme des vagues permet de prévoir le moment où celles-ci reviennent avec la même intensité. Tout cela reste malgré tout du domaine de l’interprétation. Pousser trop loin le réaliste dans ses détails serait sans doute aussi figer le mouvement. Figurer la mouvance générale ma parait être le meilleur compromis.

Sous le soleil et en terme de couleur de l’eau, j’ai été surpris de l’intensité du bleu dans les zones les plus profondes. Lorsque la lumière éclaire une roche submergée à faible profondeur, et que la vague vient la recouvrir, par transparence des reflets verts apparaissent. Le rocher, dont la tête hors d’eau s’illumine au soleil levant, projette des miroitements jaunes sur la crête de la houle. Ces subtilités sont très fugitives et difficiles à rendre dans le temps de la peinture en plein air.
Tous les éléments de la côte sauvage, rochers, mer, plages et pelouses rases, changent de couleur en fonction de la lumière. Au lever du soleil le jaune orangé domine pour les parties claires et les tons de marron, de violet, de bleu sont dévolus à l’ombre froide. Puis vient l’ambiance blanche, composée de gris à peine colorés ou la matière s’écrase sous la lumière. Les ombres sont dures et noires comme des taches d’encre de chine. Sous une ambiance triste et morne, la roche prend une teinte marron, rose, avec une pointe de bleu/violet pour les zones sombres. Parfois sur le motif, j’adopte la solution de la photo. Une prise de vue en début de séance de peinture et une autre en fin de séance. Si pour diverses raisons, je n’ai pas la possibilité de revenir au même endroit pour continuer la peinture, la photo me permettra d’achever tranquillement le sujet.


Cette côte sauvage de Quiberon a été peinte de nombreuses fois par Maxime Maufra, qui fut un ami de Gauguin, de Pissaro, de Sisley ou de Seurat. Maufra était un peintre paysagiste de grand talent dont la peinture très vivante ne faisait aucune concession aux détails.
Arrivé le 12 septembre 1886 à Belle Ile en mer, toute proche de Quiberon, Claude Monet en repart le 25 novembre après avoir réalisé près de 40 toiles. C’est le début des réalisations en “série” qu’il produira ensuite toute sa vie (les peupliers, la cathédrale de Rouen, les nymphéas etc…)
Voici ce que disait Claude Monet de son travail à Belle Ile en mer :
“Pour peindre la mer, il faut la voir tous les jours, à toute heure et au même endroit pour en connaître la vie à cet endroit-là”.
“Je travaille aux mêmes places par tous les temps. J’ai fait une excellente journée, j’ai travaillé à sept toiles, je ne me suis pas arrêté une heure dans toute la journée”.

Portraits (juillet 2019)

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Après la série de nus pour Octobre Rose, j’ai eu envie de revenir à des formats plus petits et surtout de rejouer avec la couleur. Rien de tel qu’une petite série de portraits pour se refaire la main. En choisissant un format égal ou légèrement supérieur à 21×29,7, je me suis amusé à expérimenter différentes manières de faire. Toujours sur un support papier, j’ai appliqué différents apprêts avant de me lancer dans la couleur. J’ai pu tester et obtenir des différences notables dans l’exécution des portraits. L’ajout de “primers” sur des supports devenus lisses, rugueux, ou absorbants ainsi que des combinaisons techniques comme pastel sec ou gras, plus couleur à l’huile, m’ont permis d’obtenir des effets assez variés. En allant parfois trop loin tant sur la technique que sur la forme, on enrichit souvent son écriture presque sans s’en rendre compte. Il faut pourtant être un peu attentif aux voies sans issue, aux chemins séduisants qui ne correspondent pas à “qui l’on est”.

Octobre Rose

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En mai dernier mon amie Danielle Mongin, m’a proposé de participer avec
André Bodin à Octobre Rose par le biais d’une exposition de peinture commune.

Octobre Rose, c’est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser le public au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Elle a vu le jour au début des années 90 aux États-Unis à l’initiative d’Évelyn Lauder, une icône du monde des cosmétiques atteinte de la maladie. Les études statistiques démontrent qu’une femme sur huit risque de développer cette pathologie. Durant un mois, des initiatives comme des courses à pied, des ventes aux enchères, ou des collectes de toutes sortes sont organisées. Cette manifestation annuelle, permet de rassembler autour d’un thème fédérateur des associations et des professionnels de santé autour de l’information sur le dépistage du cancer du sein. L’événement est consacré aussi à l’information des aidants entourant les personnes souffrant d’un cancer du sein.
Cependant, tout n’est pas rose dans un monde de bienveillance.
Alors que de nombreuses actions sont menées pour lever des fonds chaque année, l’opération Octobre Rose possède quelques détracteurs qui dénoncent une pratique dite de “pinkwashing”, soit de profiter d’Octobre Rose à des fins commerciales.

(Le terme de “pinkwashing” a été inventé par la Breast Cancer Action, une association américaine de patientes souffrant du cancer du sein, en 2002 pour désigner les campagnes des entreprises qui utilisent le cancer du sein comme levier marketing. Il est aussi utilisé pour critiquer une technique de communication fondée sur une attitude bienveillante vis-à-vis des personnes LGBT par une entreprise ou par une entité politique, qui essaye de modifier son image et sa réputation dans un sens progressiste, tolérant et ouvert. Cette stratégie de “relations publiques” s’inscrit dans l’arsenal des méthodes d’influence, de management des perceptions et de marketing des idées ou des marques).

Dans le cadre d’Octobre Rose 2019, une exposition est réalisée sur une initiative du Centre Hospitalier Bretagne Atlantique de Vannes.
Notre participation à cette exposition en tant que peintres est parfaitement bénévole et sans but lucratif.  Notre objectif est d’animer par nos réalisations certaines parties du Centre et d’apporter aux visiteurs, aux patients, aux personnels soignants, un environnement artistique inhabituel pendant tout le mois de l’opération d’Octobre Rose. Les peintures sont toutes associées d’une manière symbolique, abstraite ou figurative au corps de la femme ou au bénéfice des traitements du cancer du sein.
Pour ma part, j’ai choisi de traiter huit toiles à l’huile dans une monochromie gris/bleu (gris de payne+blanc) ainsi que cinq peintures sous encadrement verre d’une technique mixte aquarelle+acrylique. J’ai opté pour une figuration réaliste en représentant volontairement des corps de femmes loin des modèles esthétiques idéalisés. J’ai voulu des femmes réelles telles qu’elles sont présentes dans la vie quotidienne, telles qu’on les connaît et telles qu’on les aime.

L’exposition aura lieu du 4 octobre au 3 novembre 2019.
Centre Hospitalier Bretagne Atlantique.
20 Boulevard Général Maurice Guillaudot. 56017 Vannes.