Couleur & Forme 2109

Désormais organisé tous les deux ans, le salon Couleur et Forme 2019, a ouvert ses portes aux peintres et sculpteurs de Mesnil le Roi et de sa région. Comme toujours, beaucoup de monde pour le vernissage; les artistes exposant certes, mais aussi les amis, les invités des artistes, les personnalités de différents horizons. Irène Lussou ( Lien Irène Lussou) pour la sculpture  et Hratch Demirdjian ( Lien Hratch Femirdjian) pour la peinture sont les artistes invités dont l’honneur sera de magnifier cette exposition locale.
Il est demandé aux visiteurs de voter pour l’œuvre qui les séduira le plus. Je fais un premier tour sans remarquer véritablement ce qui mériterait mon approbation pour constituer le choix du public. Je délaisse les sempiternelles peintures abstraites qui envahissent les salons et qui paraissent sortir tout droit  des catalogues Ikéa ou Alinéa. J’ai bien du mal à trouver une réalisation avec suffisamment de personnalité qui suscite mon intérêt. Pas mal d’œuvres reflètent cet aspect encore très “amateur” par manque de maîtrise, ou d’émotion tout autant absente.
Certaines peintures manquent de dessin, de qualité picturale ou d’originalité. Je refais un tour et je remarque deux paysages assez bien campés, à la facture très personnelle ainsi que deux peintures très enlevées et vivantes ou je sens la fluidité et la qualité de dessin de l’artiste. Finalement ce dernier emportera ma décision.
Le discours du maire qui se félicite (d’année en année) de la qualité de l’expo et du nombre de participants, ne me convainc pas du tout. Si l’on ne peut mettre en doute et en cause la qualité des invités d’honneur, je trouve pour ma part l’exposition d’un niveau très faible. La moitié des œuvres exposées, ne méritent pas l’accrochage pour une expo qui se veut désormais bi-annuelle.
J’ai trouvé ce salon profondément triste, sans originalité et surtout avec une absence totale de jeunesse. Je ne saurais pas définir avec précision quels ingrédients manquent à la réussite. Pas assez de communication pour attirer des talents jeunes et nouveaux, sélection pas assez rigoureuse, bienveillance consentie au plus grand nombre… ou tout simplement désintérêt de la forme diptyque ou triptyque imposés.
Pour ma part, je n’ai rien préparé de spécial pour ce salon et je me suis interrogé longtemps sur ma participation. J’ai ressorti trois peintures de la série “les animaux et la mort” en jouant “la provocation” par rapport à ce qui se fait de “joli et de convenu ”. Je ne vendrai rien et ne recevrai pas le prix du public, mais là n’était pas l’objet de ma contribution. Et la question de ma participation dans deux ans à ce Salon Couleur et Forme reste très incertaine.

teamLab


teamLab,
une exposition numérique immersive à la Villette.
Originaire du Japon et formé en 2001, le collectif protéiforme TeamLab a fait du digital son credo. Il présente à La Villette sa première exposition monographique en France, par-delà les frontières de l’art, de la science, de la technologie et du créatif.
Dans cette installation immersive et interactive, les visiteurs sont entourés d’images à 360° sorties tout droit de l’imaginaire de teamLab. D’inspiration à la fois électronique et organique, les tableaux évoluent en fonction des déplacements et des mouvements des visiteurs. L’exposition devient elle-même un organisme numérique vivant qui produit sans cesse de nouvelles images en rupture totale avec notre quotidien, pour un dépaysement onirique.

Les personnes se déplacent librement, développent des liens et des relations avec d’autres et reconnaissent le monde via leur propre corps. Ce dernier a une notion du temps. Dans l’esprit humain, les frontières entre les différentes pensées sont ambigües. Elles s’influencent donc et se mélangent parfois les unes aux autres.
Les œuvres peuvent aussi se déplacer librement et développer des liens et des relations avec le public, se calquant ainsi sur la notion du temps du corps humain. Bien que les œuvres demeurent autonomes, elles transcendent leurs frontières, donnant naissance à un monde sans limite.
Les visiteurs se perdent dans le monde des œuvres d’art. Sans cesse, celles-ci se transforment en fonction de la présence et des déplacements de chacun d’entre nous. Alors que nous nous immergeons et nous fondons en nous-mêmes dans ce monde unifié, nous explorons une nouvelle relation qui transcende les frontières entre les individus ainsi qu’entre l’humanité et le reste du monde.

Du 15 mai 2018 au 9 septembre 2018
Grande Halle de La Villette
Parc de La Villette
75019 Paris 19

La Modernité en Bretagne

Le musée de Pont-Aven s’est entièrement modernisé et a réouvert ses portes au public en mars 2016.
Quand on parle de Pont-Aven, on pense immédiatement au synthétisme de Paul Gauguin et à Émile Bernard. Mais, la Bretagne fut aussi à la fin du XIX ème siècle une terre d’accueil et une source d’inspiration pour de nombreux autres artistes peintres. Eugène Boudin, Claude Monet, Maxime Maufra, Armand Guillaumin, le peintre australien John Peter Rusell…s’installeront épisodiquement ou durablement, de Belle-Île à Concarneau ou en campagne, des bords de l’Odet au Faouet tout en faisant vibrer la couleur et la lumière sous leurs pinceaux. La Bretagne leur offrant d’inépuisables sujets.
L’exposition “La Modernité en Bretagne” retrace une période de l’histoire de l’art de la région de 1870 à 1940. Mise en scène d’une vision élargie et détaillée de ce que représente généralement l’art dit “moderne”. Un premier volet est ainsi offert au visiteur de Claude Monet à Lucien Simon. Un accrochage consécutif mettra en valeur la période s’ouvrant de Jean-Julien Lemordant à Mathurin Méheut.
Une centaine d’artistes réunis en deux temps avec des œuvres, pour la plupart d’entre-elles méconnues du grand public.
L’interdiction de photographier les toiles provenant des collections particulières m’a contraint à réaliser des reproductions d’après le catalogue de l’exposition. Certaines œuvres ne sont représentées ici que de façon partielle.

Musée de Pont-Aven
Du 4 février au 11 juin 2017
La Modernité en Bretagne 1
De Claude Monet à Lucien Simon (1970-1920)

Du 1er juillet au 7 janvier 2018
La Modernité en Bretagne 2
De Jean-Julien Lemordant à Mathurin Méheut (1920-1940)

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