Rosemary & Co

Autant que la couleur, le pinceau est un instrument très important dans la pratique de la peinture. J’ai toujours été attiré par les beaux pinceaux. Il existe une multitude de pinceaux différents pour toutes sortes de techniques. Pinceaux en poils naturels (martre, porc, écureuil, blaireau, chèvre, poney etc…) et de toutes formes (rond, plat, biseauté, effilé etc…). Aujourd’hui pour des raisons éthiques et économiques, les poils naturels sont remplacés peu à peu par les poils synthétiques. Toutes les marques proposent des pinceaux avec des poils synthétiques qui, sans posséder totalement toutes les qualités des poils naturels, ont l’avantage de ne pas exploiter les animaux et surtout sont beaucoup plus économiques. J’ai souvent été déçu de la qualité des pinceaux qui nous sont proposés en France. Trop mous, trop durs, s’usant très vite, trop chers pour les services rendus. Bref ! Je me suis mis à la recherche d’une marque qui répondrait mieux à mes souhaits. Après consultations de nombreuses vidéos, de la lecture d’essais et de témoignages d’utilisateurs, le nom de RoseMary & Co est apparu.
J’ai toujours pensé (à tort) que commander mes pinceaux à l’étranger n’était pas pour moi, voire pouvait être ridicule, et que je pouvais me satisfaire largement de ce que je trouvais près de chez moi. Et puis, après avoir fait une visite sur le site de la marque et constaté l’offre technique et le prix des pinceaux, j’ai sauté le pas.
Rosemary & Co c’est cette dame anglaise au pull couleur pistache qui a commencé il y a 35 ans à monter les pinceaux manuellement et à se faire peu à peu une renommée internationale. C’est sur une belle propriété du Yorkshire que la société, toujours artisanale et désormais familiale, fabrique toujours ses pinceaux entièrement à la main. Voici ce que dit Rosemary.

“En traitant directement avec les artistes, je suis en mesure de vous offrir exactement ce que vous voulez, en termes de qualité, de prix et de livraison. Je suis fière d’être une petite entreprise familiale, qui peut en même temps combiner une relation “à l’ancienne” à la conduite de mon entreprise. Je crois que c’est une force majeure et bien que le 21e siècle offre une technologie précieuse, je pense qu’il est important de se souvenir des courtoisies dans la vie, au jour le jour, entre les uns et les autres. Dans cet esprit, si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez ou si vous avez besoin d’aide, de conseils pour votre sélection, il vous suffit de demander! Mon équipe et moi-même avons hâte d’être à votre service et je sais que mes pinceaux vous permettront d’exprimer au mieux tout votre talent artistique. Je m’efforce de proposer des produits de haute qualité à des prix compétitifs et si vous comparez mes pinceaux “à l’identique” aux grandes marques, nous pouvons souvent être 50 à 60% moins chers. Je crois que ma passion pour l’art se reflète dans la qualité des produits et services que j’offre. J’ai aimé et vécu l’art toute ma vie et donc l’art est mon mode de vie. Pour finir, beaucoup de mes clients ont apprécié et utilisé mes pinceaux pendant toute ma carrière et sont en effet devenus des amis (certains lointains et aussi loin que les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Japon et la Nouvelle-Zélande). Pour leur amitié et leur soutien, je voudrais profiter de cette occasion pour leur dire dire merci.”

Il faut noter que dans le catalogue (gratuit et complet), tous les pinceaux sont photographiés et proposés à taille réelle. Pour commander, c’est un repère visuel essentiel qui permet de commander avec exactitude le pinceau voulu. On y trouve des formes de pinceaux inconnues chez nous. Certaines gammes, ont été mises au point par et pour des peintres et sont de ce fait originales et parfaitement adaptées aux exigences des artistes. Sur le site anglais, la commande peut se calculer directement en euros. La livraison est rapide et ne pose aucun problème. Je confirme que pour une qualité supérieure, les prix des pinceaux sont équivalents sinon inférieurs aux prix pratiqués en France. Désormais, mes pinceaux de qualité proviennent de chez Rosemary & Co pour ma plus grande satisfaction.

Site internet pour commander : Rosemary & Co

Ici la vidéo : Chez Rosemary dans le Yorkshire

Campagnes

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Un format carré en paysage impose une vision inhabituelle et contrariée par rapport à la vision oculaire qui est une vision plutôt panoramique. C’est un format que j’apprécie beaucoup pour son aspect réducteur et stable qui oblige à “tailler” durement dans un sujet. Cinq petites peintures de campagne sous des lumières automnales. L’intérêt était de rendre le mieux possible les effets d’ombres, les contrejours, les lumières fortes des petits matins tout en conservant une palette couleur harmonieuse, sans “clinquant”.

Coloquintes

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Entre box et disques durs, ma petite installation “still life”.

La nature morte n’a jamais fait partie de mes thèmes privilégiés. D’ailleurs, je n’aime pas beaucoup cette appellation “nature morte”.
À celle-ci je préfère l’expression “still life” en anglais, qui me paraît plus dynamique et polyvalente. Pour la still life, il n’est pas nécessaire de posséder un grand espace. Une surface minimum sur une étagère pour disposer délicatement quelques éléments est suffisant. Le seul inconvénient est de devoir laisser en place son sujet tout le temps (parfois plusieurs jours) pendant lequel la peinture n’est pas terminée. Plus délicat pour les fleurs, pour les fruits etc…c’est la durée de vie du sujet, de sa fraîcheur qui impose le timing.

Ainsi, il faut prévoir la gestion de son tableau en fonction de la vie des éléments. Les coloquintes ont une durée de vie plus qu’intéressante car fraîches elles restent longtemps très colorées et sèches elles sont très belles par leurs variantes de gris et de beiges.
Avant de commencer la peinture il m’arrive d’en faire un dessin au fusain ou à la craie pour en étudier la composition, les lumière et les ombres. C’est là que je vois si tel élément n’entre pas en confusion avec tel autre élément en avant ou arrière plan.

Lorsque je commande des fournitures de dessin, elles me sont livrées dans des grandes boites en carton bourrées de papier de calage. C’est sur ce papier gris recyclé et froissé (que je repasse à la vapeur) que sont réalisées les dessins et peintures de coloquintes. Le papier est sans nul doute un support bien plus solide qu’on ne le pense.

Les coloquintes que j’utilise sont des courges de décoration, bien entendu “non comestibles”. Et pourtant la confusion entre cucurbitacées consommables ou pas, est fréquente. Les centres antipoison sont régulièrement appelés pour des intoxications de “courges” non comestibles. Courges ornementales pour Halloween ou coloquintes, toutes sont classées comme vénéneuses. Le problème est qu’elles sont vendues dans le commerce, parfois au rayon fruits et légumes pour un usage strictement décoratif. Les courges toxiques ont un goût amer au lieu du goût neutre ou légèrement sucré des formes comestibles. C’est un signal de prudence.

(J’ai changé la configuration du blog. J’espère que cette nouvelle présentation vous séduira.)

À la fenêtre

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J’ai récemment publié sur Facebook cette peinture d’un couple en discussion, sur une fenêtre ouverte. Suite à cette publication, j’ai eu l’agréable surprise de lire le commentaire d’un ami peintre de grande expérience et de grand talent qui me faisait quelques recommandations concernant cette toile.

Il m’arrive souvent lorsque je peins de me rendre compte qu’ici où là, quelque chose ne fonctionne pas, que tel endroit est mal réalissé. Malgré ces observations, par manque de rigueur, de fatigue ou d’incompétence à résoudre certains problèmes, je laisse passer différents artefacts. C’est pour ça qu’il est difficle de dire à quel momeent une peinture est réellement finie. À chaque stade de son propre développement, il existe un stade supérieur, un autre palier à franchir. Et ainsi de suite…Plus de rigueur, plus de sensibilité dans la couleur, dans la manière de faire, dans la compréhension du sujet. Bref, tout ça se résume souvent à une extrême maîtrise tout en sachant lâcher prise lorsqu’il le faut.

Sur cette peinture de personnages en situation (ce qui a été assez rare dans mes sujets picturaux), je ferai ma propre critique pour la mettre en parallèle avec celle de mon ami.

Si l’ambiance et les couleurs sont agréables, j’ai oublié ou plutôt “bâclé” certaines parties de la toile. Je le sais, sans vraiment avoir agi dessus. En fond, face aux personnages, c’est un mur de briques dont j’aurais pu tirer un meilleur avantage. Il ne vit pas suffisamment, ne possède pas assez de présence. La silhouette de l’homme m’a donné beaucoup de mal afin de lui donner une attitude juste. Pour finir je trouve le traité de la robe de la femme trop dur. Voilà, je m’en arrêtais là tout simplement (assez satisfait), mais cependant incapable d’aller plus loin dans mon analyse.

Voici maintenant les commentaires de mon ami qui confirme une partie de mon ressenti, mais en poussant plus loin ses appréciations, il me donne de nouvelles pistes de travail pour développer mon observation et enrichir ma peinture. Autant d’éléments qui prennent vie et justification dès lors qu’ils sont formulés par des mots.

“Je viens de regarder à nouveau ton tableau. Et je confirme mon sentiment sur les contours inutiles. On sent comme un reste de tracé, une zone non travaillée et qui forme un contour, entre le fond et la forme. C’est plus visible à certains endroits qu’à d’autres. C’est un détail, mais ça a toute son importance si tu veux pousser le travail.
Le fond est aussi important que la forme et devrait venir la délimiter sans s’arrêter juste avant. C’est le fond qui devrait venir grignoter dans la forme pour la définir. Sans cette zone d’arrêt. Concernant le fond toujours, je le trouve très beau niveau couleur, mais il me semble qu’il pourrait être plus nourri. C’est à dire une ou plusieurs couches supplémentaire, pour “dire” à peu près la même chose (donc pour rester dans la même gamme de couleurs, mêmes nuances etc…) mais simplement en enrichissant l’aspect de la peinture elle-même.
Autre remarque qui me vient : il n’est pas toujours nécessaire de tout indiquer partout. Par exemple, le montant de la porte fenêtre à gauche de la femme. Il est bien visible, la tranche est bien visible, de haut en bas. Ne pourrais tu pas essayer de la faire oublier par endroits? Dans le bas par exemple, est-ce que ça ne rendrait pas la peinture plus fluide, permettant au spectateur de reconstruire lui même une partie de l’image. Idem pour la partie droite de la robe, elle est belle ceci dit, mais j’essayerais pour voir ce que ça donne, d’estomper par endroits sa délimitation avec le fond.
“Ouvrir les formes” comme je dis parfois. Laisser entre l’air et une certaine vibration.
Encore deux choses : la silhouette du gars qui est un peu maladroite par rapport à celle de la femme, plus juste. Elle est pas mal, pas mal du tout même mais ça lui donne des allures de boxeur blessé. Ça apporte un certain charme narratif ceci dit….A voir ! Mais niveau épaules etc, c’est peut-être un peu trop large.
Puis pour finir, l’ombre sur la porte à droite dont je te parlais qui pourrait aussi être encore bien observée avant d’y retravailler un peu.
Ça me rappelle lorsque j’ai peint ma baignoire, je l’ai tellement observée…. j’essayais de comprendre comment la lumière se dépose ici ou là, comment elle se comporte dans les coins arrondis de la baignoire etc…Tout devenait sujet d’observation.
Comme ici pour ta porte : comment l’ombre se comporte-t-elle au passage d’un montant de bois ? Elle zigzague d’une surface à l’autre. Tout ça peut être bien observé et déposé sur la toile.”
M.W.

 

 

Stock ou encore !

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Hier, j’ai consulté mes disques durs pour connaître l’espace enregistrable encore disponible. En observant le viewer qui affiche et comptabilise les images de peintures enregistrées, j’ai noté des chiffres qui m’ont un peu stupéfait. 
De janvier 2018 à novembre 2020 j’ai compté 629 dessins et peintures.
De janvier 2018 à mai 2020 j’ai compté 530 croquis de nus. En deux ans et demi, je totalise plus de 1000 réalisations. En élargissant encore la période de mars 2011 à novembre 2020, je totalise une somme de plus de 1400 peinteures. Ouf !

Dans ce constat très comptable, je ne calcule pas les nombreuses peintures, dessins et croquis jamais numérisés faute de temps, ou d’intérêt personnel. Je n’avais jamais envisagé mon investissement sous l’aspect du volume ou du nombre, tant la quantité, n’est pas signe de qualité. Et mieux vaut moins mais mieux. 

Au lieu de me réjouir, c’est plutôt l’inquiétude qui domine compte tenu de la place importante dont j’ai besoin pour stocker physiquement toute cette production. Face à ce problème, j’ai depuis longtemps abandonné la toile sur chassis qui demande espace et soins de stockage, pour adopter le papier qui constitue aujourd’hui 99,9% de mon support privilégié. Malgré tout, mes cartons sont boursouflés d’archives, ma chambre est envahie de supports en tous genres, mes étagères s’encombrent de carnets et ma cave sature de peintures.

Serais-je comme “Chloé dans l’Écume des jours de Boris Vian” étouffé inexorablement dans ma maison par ma propre production ?

Aujourd’hui, j’ai trois solutions. La première consisterait à déménager pour une grande demeure d’une centaine de pièces en province. La deuxième serait de détruire par le feu  une bonne partie de ma production (une flambée style “Burning Man” serait d’un bel effet). Et la dernière serait de cesser de peindre ou de me couper les bras.

Pour le moment, je n’ai pas encore décidé d’une alternative.

Été 2020 (2)

(Série 2, campagne et monotype)

Pas de discours car il n’y a pas grand chose à dire. Un peu de verdure, la campagne, le parc alentour et des monotypes toujours réalisés avec les moyens du bord. Côté climat, la Bretagne ne tient pas ses promesses et le Morbihan encore moins. Il fait chaud, très chaud en ce moment et les sorties peinture ne se font que le matin tôt à la fraîche. L’après-midi il est impensable de sortir ses tubes, même à l’ombre. 

Toile à peindre

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J’ai testé un nouveau support pour la peinture à l’huile et l’acrylique de chez Clairefontaine. Il existe déjà pour ces techniques du papier muni d’un grain toilé chez différents fabricants. Ici, il s’agit d’une vraie toile 100% coton et non plus d’un papier avec un grain toile pressé. Il existe de nombreux formats présentés sous forme de blocs de 10 feuilles de 345 grammes.

Nouvelle toile 100%coton
Côté enduction blanche
Côté bistre non enduit

Le support est très souple et peut se rouler sans problème. Pour la gamme coton, le recto est bien blanc (2 couches d’enduction universelle de haute qualité) alors que le verso adopte une couleur bistre et ressemble pour l’aspect à une toile de lin non apprêtée. Le grain moyen est assez visible et profond. Pour ceux qui dessinent beaucoup avant de commencer toute peinture, il peut y avoir un certain handicap.

La taille de la trame n’autorise pas un trait précis. À éviter le crayon, mais conviendra bien au fusain, ou à toute ébauche directe au pinceau et couleur diluée. Cette trame moyenne retient très bien la couleur et il est facile de travailler en épaisseur. Je trouve que pour des portraits avec des tonalités douces la trame reste très (trop) présente. À distance d’œil cette impression diminue, mais cette toile conviendra mieux à des traités vigoureux, à des palettes fortes ou à des paysages. Je n’ai pas fait l’essai, mais il doit être possible d’humidifier cette toile (pour la détendre), de l’agrafer sur un chassis puis de peindre comme on le ferait avec n’importe quelle toile. Dans ce cas, et pour ma part, je perdrais tout bénéfice que je tire de ces support légers et souples qui me font gagner tant de place lors du stockage ou du rangement des créations.

Portrait sur toile coton
Portrait sur toile coton

J’ai aussi testé chez Clairefontaine un autre bloc de toile blanche à peindre, constituée de 67% de coton et 33% de polyester. La toile est plus souple, très maléable (200 gr) et la trame beaucoup plus fine. Il est précisé une induction universelle, sans plus de détail. Donc pas de double couche. À l’usage, la peinture glisse beaucoup plus sur cette trame légère. On resssent très bien l’inclusion de fils synthétiques sous les coups de pinceau. L’ajout de polyester, rend la surface plus solide, moins sensible aux déformations ou aux chocs. Cette toile conviendra très bien aux portraits tout en douceur, aux traités peu épais. Cette série de blocs “polycoton” pour huile et acrylique existe aussi avec une induction couleur “grain de sable” et une composition 75% coton et 25 % polyester.

Bloc toile 67% coton et 33% polyester
Côté enduction
Côté non enduit

Je ne saurais dire qu’elle est ma préférence, j’ai pris autant de plaisir à peindre sur l’une comme sur l’autre surface. Le choix devrait se faire plus en fonction du sujet que sur l’appréciation purement technique du produit. Pour une accroche différente et en focntion de ses goûts, il est toujours possible d’enduire soi-même la toile avec un tout autre apprêt.

Portrait sur toile polycoton
Portrait sur toile polycoton
À la même taille, trame polycoton.
À la même taille, trame coton

Site fabriquant, clic ici.

 

Étapes

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J’ai entrepris une peinture de la côte sauvage de Quiberon sur une grande toile (92×65 cm). Je dois dire que j’avais un peu sous estimé le travail à effectuer compte tenu du format. Et d’ailleurs, même aujourd’hui, je ne sais pas si cette peinture est réellement terminée. Je réalise parfois quelques photos des étapes en cours. Ces images me permettent de voir ce que j’améliore et aussi ce que je perds à chaque modification ou avancée du travail. Car il est loin de croire que l’on ne fait qu’améliorer les choses. Bien souvent on dégrade certaines parties et contrairement à l’ordinateur où l’on peut faire un retour arrière…là, c’est trop tard.

Vue 1

Vue 2

Vue 3


Je passe vite fait sur les 3 premiers clichés qui ne sont que la mise en place des éléments par rapport au format. Les principales couleurs sont indiquées assez grossièrement. Si le bleu n’avait pas été aussi “brillant”, le cliché 3 aurait pu constituer une bonne pochade et se suffire à elle-même.

Vue 4

Sur la vue 4, je suis à l’achèvement de la peinture. L’ensemble est pour moi beaucoup trop “coloré”. Je trouve le ciel en mauvaise adéquation avec la couleur de la mer. Les rochers à droite sont trop “orangés”, ceux de gauche sont trop clairs, pas suffisamment dans l’ombre. Tous les verts sont trop acides et “crient” beaucoup trop. Le regard est surtout attiré par la zone claire de la mer.

Vue 5

La vue 5 présente une couleur générale plus harmonieuse, plus douce. Le ciel est plus cohérent avec la mer et la lumière générale. La falaise à gauche est un peu trop assombrie sur ses flancs. Par contre, à droite j’ai perdu toute la lumière sur les rochers et j’ai également perdu le dessin des blocs et les contrastes. Les verts sont moins agressifs et le chemin clair en bas à droite rentre plus dans le champ de vision.


La vue 6 est donc la version “définitive” actuelle. Le ciel est traité assez gris avec une mer dans le même rapport de couleur. La mer est bien trop lisse à mon goût. Elle manque d’animation. J’ai reconstruit et éclairci les rochers à droite. Enlevé du noir et re-dessiné un peu les rochers à gauche. La partie bord de falaise avec la butte a été retravaillée et ravivée en couleur afin de se décoller des rochers dont elle se confondait à certains endroits.

Je ne suis pas satisfait du résultat, mais j’en reste là…pour l’instant !