Roses d’hier

Mis en avant

J’ai gardé, épinglées sur un mur des roses fanées dont les couleurs ayant perdu une partie de leur saturation, se sont imposées dernièrement comme sujets de peintures. 

Deux formats carrés (30×30 cm), rarement utilisés en peinture car (paraît’il) délicats à composer correctement. Personnellement je ne vois pas où serait la difficulté. Pendant des années, de très grands photographes ont capté le monde à travers le format carré de leur Rolleiflex 6×6 sans que ça pose de problème.

Ensuite, c’est une série rapide sur un petit format panoramique (28×14 cm). Chaque sujet étant traité “alla prima” en moins de deux heures pour conserver l’aspect spontané de la touche.

Coloquintes

Mis en avant

Entre box et disques durs, ma petite installation “still life”.

La nature morte n’a jamais fait partie de mes thèmes privilégiés. D’ailleurs, je n’aime pas beaucoup cette appellation “nature morte”.
À celle-ci je préfère l’expression “still life” en anglais, qui me paraît plus dynamique et polyvalente. Pour la still life, il n’est pas nécessaire de posséder un grand espace. Une surface minimum sur une étagère pour disposer délicatement quelques éléments est suffisant. Le seul inconvénient est de devoir laisser en place son sujet tout le temps (parfois plusieurs jours) pendant lequel la peinture n’est pas terminée. Plus délicat pour les fleurs, pour les fruits etc…c’est la durée de vie du sujet, de sa fraîcheur qui impose le timing.

Ainsi, il faut prévoir la gestion de son tableau en fonction de la vie des éléments. Les coloquintes ont une durée de vie plus qu’intéressante car fraîches elles restent longtemps très colorées et sèches elles sont très belles par leurs variantes de gris et de beiges.
Avant de commencer la peinture il m’arrive d’en faire un dessin au fusain ou à la craie pour en étudier la composition, les lumière et les ombres. C’est là que je vois si tel élément n’entre pas en confusion avec tel autre élément en avant ou arrière plan.

Lorsque je commande des fournitures de dessin, elles me sont livrées dans des grandes boites en carton bourrées de papier de calage. C’est sur ce papier gris recyclé et froissé (que je repasse à la vapeur) que sont réalisées les dessins et peintures de coloquintes. Le papier est sans nul doute un support bien plus solide qu’on ne le pense.

Les coloquintes que j’utilise sont des courges de décoration, bien entendu “non comestibles”. Et pourtant la confusion entre cucurbitacées consommables ou pas, est fréquente. Les centres antipoison sont régulièrement appelés pour des intoxications de “courges” non comestibles. Courges ornementales pour Halloween ou coloquintes, toutes sont classées comme vénéneuses. Le problème est qu’elles sont vendues dans le commerce, parfois au rayon fruits et légumes pour un usage strictement décoratif. Les courges toxiques ont un goût amer au lieu du goût neutre ou légèrement sucré des formes comestibles. C’est un signal de prudence.

(J’ai changé la configuration du blog. J’espère que cette nouvelle présentation vous séduira.)

Petites natures

L’hiver a ceci de positif, c’est que dans la plupart des cas, la météo étant peu favorable, il est difficile de sortir et c’est un bon prétexte pour rester peindre bien au chaud. C’est le temps privilégié pour s’essayer à la nature morte, à dénicher chez soi ce que l’on pourra bien représenter. Une pomme fripée, un morceau de pain, une sardine fraîche dans une assiette ou même une cafetière cabossée peuvent faire l’affaire. L’important étant moins le sujet que la façon de le peindre (avis tout à fait personnel). 

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