Quatre semaines

Quatre semaines dans le Vaucluse où j’ai retrouvé mes endroits familiers au pied du Mont Ventoux. Comme toujours, j’ai apprécié cette facilité de me déplacer d’un endroit à un autre en toute tranquillité. Peu de voitures, à part sur la route principale montant au sommet, où des hordes de cyclistes s’époumonent dès le virage de Saint-Estèphe. Le moindre chemin roulant de pierres blanches, mène tout de suite à un endroit inconnu, préservé, où il est possible de se retirer du monde. Cette année, la canicule ne m’aura pas trop affecté en ce mois de septembre. Seul le Mistral m’est apparu plus présent et les jours sans vent se sont comptés sur les doigts de la main. Contre la lumière, j’ai pu expérimenter mon petit parapluie “Best Brella” orientable en tout sens, prompt immédiatement à suivre la course du soleil. Il a su résister aussi à un vent modéré, mais j’ai vite compris qu’il était impossible de lui faire braver le moindre souffle du Mistral. De toute manière je n’ai jamais réussi à peindre lorsque ce vent est levé. Tout dans la nature n’est qu’un bruissement incessant de feuilles, de branches, de gémissements. La toile s’envole, entraînant le chevalet et ce n’est pas la grosse pierre ficelée entre les pieds de ce dernier qui le retiendra au sol. Les coups de vent surviennent en rafale, avec des coups terribles, à tel point que la main chargée du pinceau ne parvient pas à poser à l’endroit voulu la touche de peinture. Malgré tout, en me protégeant et en alternant peinture et dessin, j’ai pu travailler sur un certain nombre de sujets qui auront contribué une fois encore à me faire pénétrer un peu plus dans la peinture.

11 réflexions sur « Quatre semaines »

  1. Il y a un sentiment de bien être dans tes oeuvres , peut être le plaisir aussi d’ arrêter le temps , une sensation que la peinture etc … offre et partage , bravo serge pour ces plaisirs partagés 🙂

  2. Coucou quelle production bravo. Ça donne envie de s y remettre et de reprendre les pinceaux. Bises. Nathalie

  3. Bonjour Bruno, fidèle commentateur 😉
    Oui, dur de rentrer. Aussi bien pour la liberté d’action que pour les relations amicales que j’abandonne. Surtout que je commence à connaître pas mal de monde là-bas et que je vis vraiment au milieu des gens du coin. Toujours à droite ou à gauche chez quelqu’un quand je ne peins pas. Mais je prépare déjà mon départ pour cet hiver 😉

  4. Bonjour Philippe…La récolte est importante, mais il y a beaucoup de choses que j’avais prévues et que je n’ai pu faire. La prochaine fois sans doute…cet hiver.Pas trop de photos c’est vrai. C’est un peu incompatible avec la peinture. Pas le même “tempo”, pas la même “vision”.

  5. Enfin de tes nouvelles vous voilà de retour, le contraste doit être brutal et en même temps il est temps de nous faire partager la production de ces dernières semaines, que l’on retrouve toujours avec autant de plaisir, merci beaucoup de nous associer à ces créations. En attendant bon retour sur la planète île de France et bonne semaine

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